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Russie 2018 : La balade russe du nouveau Tsar Golovine

MATCH D’OUVERTURE

La Coupe du Monde 2018 est bien lancée. Après des années d’attente, les éternels débats animés par transparency international et toutes ces ONG bien intentionnées qui ne pointent du doigt que des nations loin d’être copines avec les Etats-Unis (on ne scie pas la branche sur laquelle on est assis n’est-ce pas l’Unicef ?), le football a repris ses droits.
De la cérémonie d’ouverture plutôt sobre, on retiendra les deux majeurs de Robin williams (sûrement le chic british), les speechs assez courts des présidents Gianni Infantino et Vladimir Vladimirovisch Putin et l’entrée de Ronaldo le vrai en conclusion du cérémonial.

Côté football, on n’a pas assisté à la mecque du jeu. La faute essentiellement à la faiblesse quasi pestilente des joueurs saoudiens. sans leur manquer de respect, on était quasiment près d’un niveau de National 2. Et pourtant, les russes se sont contentés de les laisser jouer et s’exposer à des contres fulgurants. La seule étincelle côté saoudien viendra d’un centre côté droit qui longera les buts russes à la 55ème. Les saoudiens sont le symbole de ce football du Moyen-Orient très loin de ses fastes début années 2010, victime de l’émergence du yen et des renouvellement des foots coréen et japonais. Cela se traduit par des joueurs techniques mais très en deçà niveau impact physique, rapidité décisionnelle, discipline et organisation tactique.

Rayon excuse, il est très fort probable que l’équipe subit sûrement le contrecoup physique de la pénibilité du jeûne.
Côté russe, la fête peut difficilement être plus belle. festival offensif, retour aux affaires de Cheryshev pour un doublé dont un extérieur magnifique et confirmation du talent du nouveau Tsar Aleksander Golovine( 1 joli coup-franc et 2 passes décisives). Dire que l’équipe était le seul média à désigner Mirantchuk comme l’homme à suivre. Enfin, c’est pas comme s’ils se trompaient souvent(les risques du monopole).

QUE RETENIR ?

Difficile de trouver un russe en deçà de l’évènement. Les hommes de Putin ont été disciplinés, laissant les saoudiens plutôt solistes se désorganiser à attaquer dans tous les sens ou à presser à contretemps pour les punir. Les 2 latéraux russes ont plutôt eu tendance à jouer la sécurité d’abord puis exploiter les lacunes adversaires. Golovine, Dzyuba, Cheryshev ont joué à leur main. Merci la passivité, le manque d’agressivité, la lenteur extrême de l’arrière-garde saoudienne. On a eu l’impression de voir un match entre l’équipe initiale de la Ligue des Masters contre une équipe de 1ère division.

Au moins la fête n’en sera plus belle pendant 10 jours au moins en Russie. Ils auront encore leur destin en main lors du dernier match. Leurs regards sont désormais tournés vers Montevideo et Le Caire pour un Uruguay-Egypte qui s’annonce plus explosif que certains l’imaginent.

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